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Liberté des prix et concurrence / concentration économique.

Dahir n° 1-22-67 du 25 novembre 2022 portant promulgation de la loi n° 40-21 modifiant et complétant la loi n° 104-12 relative à la liberté des prix et de la concurrence.

Principales dispositions de la loi :

  • Extension de la notion de concentration économique pour couvrir la réalisation de deux ou plusieurs opérations, pendant une durée de deux années entre les mêmes personnes ou entreprises, entraînant un changement dans le contrôle à la date de la dernière opération ;
  • Révision des critères selon lesquels une opération est considérée comme concentration et soumise à l’obligation de notification au conseil de la concurrence avant sa réalisation ;
  • Soumission de la notification de la concentration au paiement d’une redevance pour examen du dossier, dont le montant sera fixé par voie règlementaire ;
  • Fixation des cas où le conseil de la concurrence peut suspendre le délai (de 60 jours) dans lequel il est tenu de se prononcer sur l’opération de concentration ;
  • Possibilité pour le Conseil de laisser tomber l’examen approfondi de l’opération notifiée en cas de renonciation des parties à l’opération ou en cas de résiliation des conventions qu’elles avaient passées entre elles ;
  • Obligation pour les parties concernées de réaliser l’opération de concentration dans le délai de deux années à compter de l’autorisation donnée par le conseil de concurrence ou l’administration, sous peine de caducité de l’autorisation ;
  • Obligation pour les sociétés faisant appel à l’épargne d’informer immédiatement l’AMMC des griefs qui lui sont communiqués par le rapporteur général chargé de l’instruction du dossier ;
  • Fixation des mesures de préservation du secret des affaires à l’occasion de la notification des pièces nécessaires à l’exercice du droit de la défense par une ou plusieurs parties, avec possibilité de recours contre les décisions prises à ce sujet par le rapporteur général devant le président du conseil de la concurrence dans les 20 jours à compter de la date de leur notification aux parties concernées;
  • Possibilité pour le rapporteur général ou le rapporteur général adjoint de décider la jonction des enquêtes dans plusieurs affaires ou de scinder l’enquête sur un même renvoi en plusieurs affaires,
  • Fixation des procédures d’audition des parties et obligation pour le rapporteur d’établir des procès-verbaux des auditions signés par les personnes auditionnées ;
  • Possibilité pour le rapporteur général de proposer aux entreprises ou organismes ne contestant pas la réalité des griefs qui leurs sont notifiés, un compromis de conciliation, après accord du Conseil, fixant le minimum et le maximum de la sanction pécuniaire qui leur sera infligée ;
  • Clarification des critères de détermination du montant maximum de la sanction pécuniaire ainsi que les circonstances aggravantes en cas d’inexécution des injonctions ou de non-respect des engagements acceptés par les contrevenants ;
  • Obligation pour le Conseil de rendre sa décision dans le délai d’un mois à compter de la clôture des débats ;
  • Notification des décisions du Conseil aux parties concernées, et au commissaire du gouvernement dans un délai n’excédant pas 30 jours, par lettre recommandée ou par huissier de justice ;
  • Possibilité pour les parties concernées, le Président du conseil ou le commissaire du gouvernement d’intenter un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel confirmant, infirmant ou réformant la décision du conseil de la concurrence.

Pour plus de détails merci de consulter le site artemis.ma

Principales dispositions de la loi :

  • Extension de la notion de concentration économique pour couvrir la réalisation de deux ou plusieurs opérations, pendant une durée de deux années entre les mêmes personnes ou entreprises, entraînant un changement dans le contrôle à la date de la dernière opération ;
  • Révision des critères selon lesquels une opération est considérée comme concentration et soumise à l’obligation de notification au conseil de la concurrence avant sa réalisation ;
  • Soumission de la notification de la concentration au paiement d’une redevance pour examen du dossier, dont le montant sera fixé par voie règlementaire ;
  • Fixation des cas où le conseil de la concurrence peut suspendre le délai (de 60 jours) dans lequel il est tenu de se prononcer sur l’opération de concentration ;
  • Possibilité pour le Conseil de laisser tomber l’examen approfondi de l’opération notifiée en cas de renonciation des parties à l’opération ou en cas de résiliation des conventions qu’elles avaient passées entre elles ;
  • Obligation pour les parties concernées de réaliser l’opération de concentration dans le délai de deux années à compter de l’autorisation donnée par le conseil de concurrence ou l’administration, sous peine de caducité de l’autorisation ;
  • Obligation pour les sociétés faisant appel à l’épargne d’informer immédiatement l’AMMC des griefs qui lui sont communiqués par le rapporteur général chargé de l’instruction du dossier ;
  • Fixation des mesures de préservation du secret des affaires à l’occasion de la notification des pièces nécessaires à l’exercice du droit de la défense par une ou plusieurs parties, avec possibilité de recours contre les décisions prises à ce sujet par le rapporteur général devant le président du conseil de la concurrence dans les 20 jours à compter de la date de leur notification aux parties concernées;
  • Possibilité pour le rapporteur général ou le rapporteur général adjoint de décider la jonction des enquêtes dans plusieurs affaires ou de scinder l’enquête sur un même renvoi en plusieurs affaires,
  • Fixation des procédures d’audition des parties et obligation pour le rapporteur d’établir des procès-verbaux des auditions signés par les personnes auditionnées ;
  • Possibilité pour le rapporteur général de proposer aux entreprises ou organismes ne contestant pas la réalité des griefs qui leurs sont notifiés, un compromis de conciliation, après accord du Conseil, fixant le minimum et le maximum de la sanction pécuniaire qui leur sera infligée ;
  • Clarification des critères de détermination du montant maximum de la sanction pécuniaire ainsi que les circonstances aggravantes en cas d’inexécution des injonctions ou de non-respect des engagements acceptés par les contrevenants ;
  • Obligation pour le Conseil de rendre sa décision dans le délai d’un mois à compter de la clôture des débats ;
  • Notification des décisions du Conseil aux parties concernées, et au commissaire du gouvernement dans un délai n’excédant pas 30 jours, par lettre recommandée ou par huissier de justice ;
  • Possibilité pour les parties concernées, le Président du conseil ou le commissaire du gouvernement d’intenter un pourvoi en cassation contre l’arrêt de la cour d’appel confirmant, infirmant ou réformant la décision du conseil de la concurrence.

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Liberté des prix et concurrence / conseil de la concurrence.

Dahir n° 1-22-68 du 25 novembre 2022 portant promulgation de la loi n° 41-21 modifiant et complétant la loi n° 20-13 relative au Conseil de la concurrence.

Principales dispositions de la loi :

  • Prolongation du délai dans lequel le Conseil de la concurrence est tenu de donner son avis ou fournir sa consultation, en le portant à 60 jours (au lieu de 30), sauf en cas d’urgence, auquel cas, le délai est fixé à 30 jours, avec possibilité de prorogation de ces délais sans que la prorogation excède la moitié de leur durée ;
  • Habilitation du président du conseil à représenter le Conseil devant toutes les instances nationales et internationales et à intenter des actions en justice, avec possibilité de délégation de ces attributions à un vice-président ;
  • Attribution de la présidence du Conseil, en cas de vacance de ce poste, au vice-président le plus ancien, ou le plus âgé en cas d’égalité d’ancienneté ;
  • Extension des cas d’incompatibilité pour y ajouter l’exercice de toute fonction rémunérée par un pays étranger ou une organisation gouvernementale ou non-gouvernementale ;
  • Obligation pour les membres du Conseil de se retirer de toute affaire objet de la délibération du Conseil, s’ils sont dans une situation de conflits d’intérêts ou dans un cas de récusation ;
  • Instauration de la possibilité de récusation des membres du Conseil, du rapporteur général et du rapporteur désigné pour instruire une affaire déterminée, et obligation d’auto-récusation pour les personnes ayant pris connaissance d’une cause de leur récusation ;
  • Prolongation du délai pendant lequel il doit être pourvu au remplacement des membres du Conseil ayant perdu leur qualité autrement que pad décès ou démission, en le portant à 60 jours (au lieu de 15 jours) ;
  • Institution du poste de commissaires-adjoints du gouvernement nommés par décret ;
  • Possibilité pour le Conseil de fixer, par arrêté publié sur son site électronique des directives concernant notamment les modalités d’exercice du principe du contradictoire, les procédures de négociation et la fixation des sanctions pécuniaires prononcées par lui ;
  • Fixation des modalités de fonctionnement et de vote de la formation plénière, des commissions permanentes et des sections
  • Institution, auprès du Conseil, d’un corps de rapporteurs sont les fonctions, recrutement, salaires et avancement seront fixés par le statut particulier du personnel du Conseil
  • Possibilité pour les rapporteurs et les agents en exercice au Conseil, non encore intégrés dans le statut particulier du personnel du Conseil, de faire leur demande d’intégration, avec maintien de leurs droits acquis.

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Principales dispositions de la loi :

  • Prolongation du délai dans lequel le Conseil de la concurrence est tenu de donner son avis ou fournir sa consultation, en le portant à 60 jours (au lieu de 30), sauf en cas d’urgence, auquel cas, le délai est fixé à 30 jours, avec possibilité de prorogation de ces délais sans que la prorogation excède la moitié de leur durée ;
  • Habilitation du président du conseil à représenter le Conseil devant toutes les instances nationales et internationales et à intenter des actions en justice, avec possibilité de délégation de ces attributions à un vice-président ;
  • Attribution de la présidence du Conseil, en cas de vacance de ce poste, au vice-président le plus ancien, ou le plus âgé en cas d’égalité d’ancienneté ;
  • Extension des cas d’incompatibilité pour y ajouter l’exercice de toute fonction rémunérée par un pays étranger ou une organisation gouvernementale ou non-gouvernementale ;
  • Obligation pour les membres du Conseil de se retirer de toute affaire objet de la délibération du Conseil, s’ils sont dans une situation de conflits d’intérêts ou dans un cas de récusation ;
  • Instauration de la possibilité de récusation des membres du Conseil, du rapporteur général et du rapporteur désigné pour instruire une affaire déterminée, et obligation d’auto-récusation pour les personnes ayant pris connaissance d’une cause de leur récusation ;
  • Prolongation du délai pendant lequel il doit être pourvu au remplacement des membres du Conseil ayant perdu leur qualité autrement que pad décès ou démission, en le portant à 60 jours (au lieu de 15 jours) ;
  • Institution du poste de commissaires-adjoints du gouvernement nommés par décret ;
  • Possibilité pour le Conseil de fixer, par arrêté publié sur son site électronique des directives concernant notamment les modalités d’exercice du principe du contradictoire, les procédures de négociation et la fixation des sanctions pécuniaires prononcées par lui ;
  • Fixation des modalités de fonctionnement et de vote de la formation plénière, des commissions permanentes et des sections
  • Institution, auprès du Conseil, d’un corps de rapporteurs sont les fonctions, recrutement, salaires et avancement seront fixés par le statut particulier du personnel du Conseil
  • Possibilité pour les rapporteurs et les agents en exercice au Conseil, non encore intégrés dans le statut particulier du personnel du Conseil, de faire leur demande d’intégration, avec maintien de leurs droits acquis.

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Loi de finances 2023.

Dahir n° 1-22-75 du 13 décembre 2022 portant promulgation de la loi de finances n° 50-22 pour l’année budgétaire 2023.

La loi de finances n° 50-22 pour l’année budgétaire 2023 a été promulguée, telle qu’adoptée par la Chambre des représentants et la Chambre des conseillers.

Dans l’attente de la diffusion d’une étude analytique relative à la loi de finances 2023, vous pouvez dès à présent la télécharger en version arabe en cliquant ici et la version française ici.

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La loi de finances n° 50-22 pour l’année budgétaire 2023 a été promulguée, telle qu’adoptée par la Chambre des représentants et la Chambre des conseillers.

Dans l’attente de la diffusion d’une étude analytique relative à la loi de finances 2023, vous pouvez dès à présent la télécharger en version arabe en cliquant ici et la version française ici.

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Protection sociale / système national de santé

Dahir n° 1-22-77 du 9 décembre 2022 portant promulgation de la loi-cadre n° 06-22 relative au système national de santé

Principales dispositions de la loi :

  • Fixation des objectifs du système national de santé ;
  • Fixation des principes du système national de santé ;
  • Fixation des droits et obligations de la population en matière de santé ;
  • Fixation des règles relatives à l’offre de soins ;
  • Fixation des missions des établissements de santé et des principes régissant leur organisation et gestion ;
  • Fixation des règles relatives à la carte sanitaire nationale et aux cartes sanitaires régionales ;
  • Fixation des règles régissant le partenariat public-privé ;
  • Instauration d’une fonction publique sanitaire avec un statut particulier ;
  • Fixation des principes régissant la formation des ressources humaines des professions de santé ;
  • Numérisation du système de santé ;
  • Instauration d’un système d’agrément des établissements de santé ;
  • Création d’instance de gestion et de gouvernance de la santé comprenant : une haute autorité de santé ; des groupements régionaux de santé ; deux établissements publics chargés respectivement des médicaments et des produits de santé, et du sang et ses dérivés.

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Principales dispositions de la loi :

  • Fixation des objectifs du système national de santé ;
  • Fixation des principes du système national de santé ;
  • Fixation des droits et obligations de la population en matière de santé ;
  • Fixation des règles relatives à l’offre de soins ;
  • Fixation des missions des établissements de santé et des principes régissant leur organisation et gestion ;
  • Fixation des règles relatives à la carte sanitaire nationale et aux cartes sanitaires régionales ;
  • Fixation des règles régissant le partenariat public-privé ;
  • Instauration d’une fonction publique sanitaire avec un statut particulier ;
  • Fixation des principes régissant la formation des ressources humaines des professions de santé ;
  • Numérisation du système de santé ;
  • Instauration d’un système d’agrément des établissements de santé ;
  • Création d’instance de gestion et de gouvernance de la santé comprenant : une haute autorité de santé ; des groupements régionaux de santé ; deux établissements publics chargés respectivement des médicaments et des produits de santé, et du sang et ses dérivés.

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Investissements / charte de l’investissement.

Dahir n° 1-22-76 du 9 décembre 2022 portant promulgation de la loi-cadre n° 03-22 formant charte de l’investissement.

Principales dispositions de la loi :

  • Fixation des objectifs de l’action de l’Etat en matière de développement et d’encouragement de l’investissement ;
  • Fixation des principes régissant la politique de l’Etat en matière de développement et d’encouragement de l’investissement ;
  • Fixation des systèmes d’appui à l’investissement (octroi de subventions communes, d’une subvention complémentaire dite « territoriale », d’une subvention complémentaire dite « sectorielle », systèmes spécifiques aux investissements stratégiques, aux petites et très petites entreprises, et à la promotion de l’entreprise marocaine à l’international, en plus des avantages découlant des conventions d’investissement conclues avec l’Etat) ;
  • Fixation des garanties et avantages accordés aux MRE et aux étrangers qui réalisent des investissements au Maroc en devises ;
  • Création de la commission interministérielle d’investissement et fixation de ses attributions ;
  • Fixation des principes relatifs aux règlements des différends avec les investisseurs (médiation, arbitrage, recours en justice) ;
  • Abrogation de la loi-cadre n° 18-95 formant charte de l’investissement, et ce à compter de l’entrée en vigueur de la loi-cadre ;
  • Fixation du calendrier des textes d’application de la loi-cadre ;
  • Maintien des avantages et droits acquis accordés aux investisseurs ayant conclu des conventions d’investissement avec l’Etat avant l’entrée en vigueur de la loi-cadre.

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Principales dispositions de la loi :

  • Fixation des objectifs de l’action de l’Etat en matière de développement et d’encouragement de l’investissement ;
  • Fixation des principes régissant la politique de l’Etat en matière de développement et d’encouragement de l’investissement ;
  • Fixation des systèmes d’appui à l’investissement (octroi de subventions communes, d’une subvention complémentaire dite « territoriale », d’une subvention complémentaire dite « sectorielle », systèmes spécifiques aux investissements stratégiques, aux petites et très petites entreprises, et à la promotion de l’entreprise marocaine à l’international, en plus des avantages découlant des conventions d’investissement conclues avec l’Etat) ;
  • Fixation des garanties et avantages accordés aux MRE et aux étrangers qui réalisent des investissements au Maroc en devises ;
  • Création de la commission interministérielle d’investissement et fixation de ses attributions ;
  • Fixation des principes relatifs aux règlements des différends avec les investisseurs (médiation, arbitrage, recours en justice) ;
  • Abrogation de la loi-cadre n° 18-95 formant charte de l’investissement, et ce à compter de l’entrée en vigueur de la loi-cadre ;
  • Fixation du calendrier des textes d’application de la loi-cadre ;
  • Maintien des avantages et droits acquis accordés aux investisseurs ayant conclu des conventions d’investissement avec l’Etat avant l’entrée en vigueur de la loi-cadre.

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