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Professions réglementées / Médecine privée / Exercice de la profession par des étrangers.
Dahir n° 1-21-92 du 26 juillet 2021 portant promulgation de la loi n° 33-21 modifiant et complétant la loi n° 131-13 relative à l’exercice de la médecine.
Principales dispositions :
- Dispense de la condition de l’équivalence des diplômes, pour les médecins exerçant ou ayant exercé la profession à l’étranger ;
- Suppression de la condition de non-inscription dans un ordre étranger ou de la radiation de cet ordre pour pouvoir exercer au Maroc ;
- Assouplissement des conditions d’exercice de la médecine par les étrangers, en prévoyant notamment :
- l’exercice de la profession, à titre privé, immédiatement après inscription du médecin étranger au tableau de l’ordre ;
- l’octroi au médecin inscrit à l’ordre d’une carte d’immatriculation valant carte de séjour pour une durée qui ne peut être inférieur à 4 ans ;
- la suppression de la condition d’être ressortissant d’un pays ayant conclu une convention de réciprocité avec le Maroc, ou d’être marié à un citoyen marocain depuis 5 ans au moins, ou d’être né au Maroc et y résider pendant une durée continue d’au moins 10 ans ;
- Création, auprès du ministère de la santé, d’une commission chargée du suivi de l’exercice de la profession par les étrangers ;
- Assouplissement de l’exercice, à titre exceptionnel, de la profession par les médecins étrangers non-résidents au Maroc, en prévoyant :
- la suppression de fixation de la durée pendant laquelle ils peuvent être autorisés à exercer (initialement 30 jours par an), et renvoi à la voie réglementaire pour fixer cette durée ;
- la fixation des conditions requises pour l’obtention de l’autorisation exceptionnelle d’exercer la profession à titre provisoire, par lesdits médecins.
Pour plus de détails merci de consulter le site artemis.ma.
Principales dispositions :
- Dispense de la condition de l’équivalence des diplômes, pour les médecins exerçant ou ayant exercé la profession à l’étranger ;
- Suppression de la condition de non-inscription dans un ordre étranger ou de la radiation de cet ordre pour pouvoir exercer au Maroc ;
- Assouplissement des conditions d’exercice de la médecine par les étrangers, en prévoyant notamment :
- l’exercice de la profession, à titre privé, immédiatement après inscription du médecin étranger au tableau de l’ordre ;
- l’octroi au médecin inscrit à l’ordre d’une carte d’immatriculation valant carte de séjour pour une durée qui ne peut être inférieur à 4 ans ;
- la suppression de la condition d’être ressortissant d’un pays ayant conclu une convention de réciprocité avec le Maroc, ou d’être marié à un citoyen marocain depuis 5 ans au moins, ou d’être né au Maroc et y résider pendant une durée continue d’au moins 10 ans ;
- Création, auprès du ministère de la santé, d’une commission chargée du suivi de l’exercice de la profession par les étrangers ;
- Assouplissement de l’exercice, à titre exceptionnel, de la profession par les médecins étrangers non-résidents au Maroc, en prévoyant :
- la suppression de fixation de la durée pendant laquelle ils peuvent être autorisés à exercer (initialement 30 jours par an), et renvoi à la voie réglementaire pour fixer cette durée ;
- la fixation des conditions requises pour l’obtention de l’autorisation exceptionnelle d’exercer la profession à titre provisoire, par lesdits médecins.
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Etablissements et entreprises publics / Réforme / Loi-cadre.
Dahir n° 1-21-89 du 26 juillet 2021 portant promulgation de la loi-cadre n° 50-21 portant réforme des établissements et entreprises publics.
Principales dispositions de la loi-cadre :
- Fixation des objectifs fondamentaux de la réforme (consolidation du rôle des établissements et entreprises publics (EEP), révision du volume du secteur public et rationalisation des dépenses, autonomie des EEP et consolidation de la responsabilité de leurs organes de gestion et d’administration ; amélioration de la gouvernance des EEP, amélioration du contrôle financier de l’Etat, valorisation des actifs des EEP, évaluation périodique des missions des EEP) ;
- Renonciation des EEP aux activités qui ne relèvent pas, directement ou indirectement, de leurs missions ou leur objet principal, et cession des actifs ou participations non-indispensables à l’exercice desdites missions;
- Complémentarité et harmonisation des EEP à travers la mise en place de mécanismes de coopération et de mutualisation entre eux ;
- Fixation des principes régissant la réforme des EEP (continuité et mutabilité du service public, libre et transparente concurrence, protection des droits acquis, bonne gouvernance et corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes, mutualisation des moyens, autonomie de gestion des EEP, gestion basée sur les résultats, progressivité des opérations de restructuration des EEP) ;
- Règles relatives à la restructuration des EEP (regroupement des établissements publics et fusion des entreprises publiques ; liquidation de certains EEP, transformation des établissements publics à caractère commercial en société anonymes à conseil d’administration présidé par un PDG) ;
- Gouvernance des EEP (régularité des réunions des organes délibérants des EEP ; diminution du nombre des membres des organes délibérants des établissements publics ; conditions de désignation et d’indemnisation des représentants de l’Etat, en dehors des autorités gouvernementales ; au sein desdits organes, possibilité de désignation de membres indépendants dans les organes délibérants des EEP ; respect de la parité hommes-femmes lors de la désignation des membres desdits organes, conclusion de contrats objectifs-moyens pluriannuels avec les responsables des établissements publics; évaluation périodiques de l’utilité des missions et des activités des EEP ; règles régissant la contractualisation entre l’Etat et les EEP ; élaboration par le gouvernement d’une charte de bonnes pratiques de la gouvernance des EEP).
- Fixation des règles relatives au contrôle financier de l’Etat ;
- Rationalisation des règles de création des EEP ;
- Fixation des règles régissant la tutelle de l’Etat ;
- Restructuration des établissements publics et des sociétés de développement relevant des collectivités territoriales ;
- Transformation des entreprises publiques à directoire et conseil de surveillance en entreprises à Conseil d’administration présidé par un PDG ;
- Fixation d’un délai de 5 ans pour l’exécution des opérations de restructuration des EEP.
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Principales dispositions de la loi-cadre :
- Fixation des objectifs fondamentaux de la réforme (consolidation du rôle des établissements et entreprises publics (EEP), révision du volume du secteur public et rationalisation des dépenses, autonomie des EEP et consolidation de la responsabilité de leurs organes de gestion et d’administration ; amélioration de la gouvernance des EEP, amélioration du contrôle financier de l’Etat, valorisation des actifs des EEP, évaluation périodique des missions des EEP) ;
- Renonciation des EEP aux activités qui ne relèvent pas, directement ou indirectement, de leurs missions ou leur objet principal, et cession des actifs ou participations non-indispensables à l’exercice desdites missions;
- Complémentarité et harmonisation des EEP à travers la mise en place de mécanismes de coopération et de mutualisation entre eux ;
- Fixation des principes régissant la réforme des EEP (continuité et mutabilité du service public, libre et transparente concurrence, protection des droits acquis, bonne gouvernance et corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes, mutualisation des moyens, autonomie de gestion des EEP, gestion basée sur les résultats, progressivité des opérations de restructuration des EEP) ;
- Règles relatives à la restructuration des EEP (regroupement des établissements publics et fusion des entreprises publiques ; liquidation de certains EEP, transformation des établissements publics à caractère commercial en société anonymes à conseil d’administration présidé par un PDG) ;
- Gouvernance des EEP (régularité des réunions des organes délibérants des EEP ; diminution du nombre des membres des organes délibérants des établissements publics ; conditions de désignation et d’indemnisation des représentants de l’Etat, en dehors des autorités gouvernementales ; au sein desdits organes, possibilité de désignation de membres indépendants dans les organes délibérants des EEP ; respect de la parité hommes-femmes lors de la désignation des membres desdits organes, conclusion de contrats objectifs-moyens pluriannuels avec les responsables des établissements publics; évaluation périodiques de l’utilité des missions et des activités des EEP ; règles régissant la contractualisation entre l’Etat et les EEP ; élaboration par le gouvernement d’une charte de bonnes pratiques de la gouvernance des EEP).
- Fixation des règles relatives au contrôle financier de l’Etat ;
- Rationalisation des règles de création des EEP ;
- Fixation des règles régissant la tutelle de l’Etat ;
- Restructuration des établissements publics et des sociétés de développement relevant des collectivités territoriales ;
- Transformation des entreprises publiques à directoire et conseil de surveillance en entreprises à Conseil d’administration présidé par un PDG ;
- Fixation d’un délai de 5 ans pour l’exécution des opérations de restructuration des EEP.
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Fiscalité / Réforme fiscale / Loi-cadre.
Dahir n° 1-21-86 du 26 juillet 2021 portant promulgation de la loi-cadre n° 69-19 portant réforme fiscale.
Principales dispositions de la loi-cadre :
- Fixation des priorités dont il faut tenir compte lors de la mise en œuvre de la politique fiscale de l’Etat (incitation à l’investissement productif de plus-value et créateur d’emplois ; répartition efficiente et réduction des inégalités ; développement territorial et consolidation de l’égalité inter-régionale; renforcement de l’efficacité et de l’efficience de l’administration fiscale ; consolidation de la confiance avec les usagers ; ouverture sur les meilleures pratiques internationales en matière fiscale) ;
- Fixation des objectifs de la réforme fiscale ;
- Fixation des mécanismes et modalités de mise en œuvre de la réforme fiscale ;
- Fixation des principes de gouvernance fiscale, à savoir :
- Rationalisation du pouvoir discrétionnaire de l’administration fiscale en ce qui concerne la taxation et la rectification d’office ;
- Obligation pour l’administration fiscale de fournir un service de qualité aux contribuables;
- Obligation pour l’Etat de procéder à une évaluation périodique des impacts socio-économiques directs et indirects des mesures fiscales prises, et création d’un observatoire de la fiscalité ;
- Entrée en vigueur de la loi-cadre à compter de la date de sa publication au Bulletin Officiel ;
- Obligation pour le Gouvernement d’édicter les mesures nécessaires à la mise en œuvre des mesures prioritaires dans le délai de cinq ans et des textes relatifs aux autres mesures de manière progressive.
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Principales dispositions de la loi-cadre :
- Fixation des priorités dont il faut tenir compte lors de la mise en œuvre de la politique fiscale de l’Etat (incitation à l’investissement productif de plus-value et créateur d’emplois ; répartition efficiente et réduction des inégalités ; développement territorial et consolidation de l’égalité inter-régionale; renforcement de l’efficacité et de l’efficience de l’administration fiscale ; consolidation de la confiance avec les usagers ; ouverture sur les meilleures pratiques internationales en matière fiscale) ;
- Fixation des objectifs de la réforme fiscale ;
- Fixation des mécanismes et modalités de mise en œuvre de la réforme fiscale ;
- Fixation des principes de gouvernance fiscale, à savoir :
- Rationalisation du pouvoir discrétionnaire de l’administration fiscale en ce qui concerne la taxation et la rectification d’office ;
- Obligation pour l’administration fiscale de fournir un service de qualité aux contribuables;
- Obligation pour l’Etat de procéder à une évaluation périodique des impacts socio-économiques directs et indirects des mesures fiscales prises, et création d’un observatoire de la fiscalité ;
- Entrée en vigueur de la loi-cadre à compter de la date de sa publication au Bulletin Officiel ;
- Obligation pour le Gouvernement d’édicter les mesures nécessaires à la mise en œuvre des mesures prioritaires dans le délai de cinq ans et des textes relatifs aux autres mesures de manière progressive.
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Urbanisme / Lotissement et groupes d’habitations et morcellements / Cahier de chantier.
Décret n° 2-17-395 du 22 juin 2021 pris pour l’application des dispositions de la loi n° 12-90 relative à l’urbanisme, de la loi n° 25-90 relative aux lotissements, groupes d'habitations et morcellements et du dahir n° 1-60-063 relatif au développement des agglomérations rurales, relatives aux cahier de chantier.
Principale disposition :
Renvoi à un arrêté conjoint des autorités gouvernementales chargées respectivement de l’urbanisme et de l’intérieur pour fixer le modèle du cahier de chantier.
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Principale disposition :
Renvoi à un arrêté conjoint des autorités gouvernementales chargées respectivement de l’urbanisme et de l’intérieur pour fixer le modèle du cahier de chantier.
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Justice / Organisation judiciaire du Royaume.
Décret n° 2-21-145 du 30 avril 2021 modifiant le décret n° 2-74-498 du 16 juillet 1974 pris en application du dahir portant loi n° 1-74-338 du 15 juillet 1974 relatif à l’organisation judiciaire du Royaume.
Principales dispositions :
- Fixation du nombre des tribunaux de première instance à 84 tribunaux ;
- Fixation, en annexe du décret, des ressorts territoriaux des tribunaux de première instance relevant de la cour d’appel de Laayoun.
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Principales dispositions :
- Fixation du nombre des tribunaux de première instance à 84 tribunaux ;
- Fixation, en annexe du décret, des ressorts territoriaux des tribunaux de première instance relevant de la cour d’appel de Laayoun.
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